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La fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie et/ou le rectum, due à un travail prolongé et qui se produit en l’absence de soins obstétricaux rapides et de qualité. Elle provoque une fuite d’urine et/ou de matières fécales par le vagin.
Elle entraîne à long terme des problèmes chroniques : médicaux, dépression, isolement social et aggravation de la pauvreté. 90 % des grossesses impliquant une fistule se terminent par une mortinaissance.
Les systèmes de santé et les communautés ne parviennent pas à mettre fin à la fistule obstétricale en Afrique. La discrimination et la marginalisation sont le quotidien des personnes atteintes et créent des risques supplémentaires pour l’élimination de cette maladie.
Selon les organismes internationaux : un accès rapide à des soins obstétricaux et néonatals d’urgence de qualité et des professionnels formés aux techniques de l’accouchement peuvent prévenir de manière rentable les fistules obstétricales en Afrique.
Selon L’UNFPA, les systèmes de santé peuvent réduire le nombre de fistules en surveillant la prévalence, en comblant les lacunes dans les soins et en garantissant l’accès universel à un personnel de santé compétent. Les plans nationaux de santé doivent également s’attaquer à la discrimination fondée sur le sexe et aux autres facteurs qui rendent les femmes et les filles plus vulnérables à la mortalité et aux maladies maternelles.
L’UNFPA dirige la Campagne mondiale pour l’élimination de la fistule, qui vise à transformer la vie des femmes et des filles vulnérables. Cette campagne, qui dure depuis 20 ans, représente un engagement mondial en faveur de la prévention de la fistule et d’un traitement holistique, y compris la réparation chirurgicale, la réinsertion sociale et la réadaptation. Malgré les progrès accomplis, l’élimination de la fistule d’ici à 2030 exige une action accélérée, dès maintenant.
Afiya
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