Communiqué de presse- Dans le cadre de la mise en œuvre du programme Gabon Égalité, le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, assisté de son Ministre Délégué, Madame Justine Libimbi épouse Mihindou a reçu ce jour, le Bureau de la Société Gabonaise de Gynécologie-Obstétrique (SGGOR).
Il s’est agi au cours de cette rencontre, de la problématique de lutte contre les avortements clandestins au Gabon. A cet effet, le Ministre a invité le SGGOR à participer aux côtés du Gouvernement à la sensibilisation et à la prise en charge efficace contre ce fléau. Pour cela, il a sollicité l’accompagnement des médecins gynécologues à toute femme souhaitant interrompre sa grossesse dans les conditions fixées par l’article 245 nouveau du Code Pénal qui dispose que « l’interruption est autorisée ou admise dans les cas ci-dessous : lorsqu’il a été prouvé que l’enfant conçu risque de naître avec des malformations physiques graves ou incurables, après avis d’un médecin ; lorsque, sur avis d’un médecin, la grossesse compromet gravement la vie de la mère et lorsque la conception résulte d’une violation, d’un inceste ou lorsque la femme enceinte se trouve dans un état de détresse déclaré à un médecin »
Pour sa part, le Bureau de la SGGOR s’est réjoui de la prise en compte par le Gouvernement de cette problématique et salue l’encadrement de cette pratique au Gabon. Les Membres du Bureau ont marqué leur disponibilité à travailler aux côtés du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales pour d’une part, sensibiliser l’ensemble des Gynécologues à la pratique règlementée de l’avortement et d’autre part, d’organiser des campagnes de sensibilisation en milieu scolaire.
Aussi, pour une meilleure gestion de l’avortement au Gabon et à l’instar de certains pays, les deux parties ont préconisé la création dans certaines structures sanitaires, des services d’orthogénie.
Considérant que l’avortement est un véritable problème de santé publique, le Ministre a sollicité de la SGGOR, l’organisation dans les meilleurs délais, d’un atelier de vulgarisation des statistiques y relatifs et l’élaboration d’un plan d’actions à mettre en œuvre dès le mois de mars 2023 sur l’ensemble du territoire national.
Ministère de la Santé et des Affaires Sociales
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