L’actrice oscarisée Lupita Nyong’o, d’origine kenyane, connue pour ses rôles puissants dans *12 Years a Slave* et *Black Panther*, a récemment partagé un témoignage poignant sur sa lutte contre les fibromes utérins, une maladie gynécologique qui touche des millions de femmes dans le monde et surtout en Afrique.
Une révélation personnelle et courageuse
Dans un post Instagram publié le 15 juillet 2025, Lupita Nyong’o a révélé qu’elle souffre de fibromes utérins depuis plus de dix ans. Le diagnostic est tombé en 2014, l’année même où elle remportait son Oscar : 30 fibromes avaient été détectés dans son utérus. Elle a subi une intervention chirurgicale pour les retirer, mais son médecin lui a expliqué qu’il n’existait aucun moyen de prévenir leur réapparition.
Une voix pour les femmes
Lupita ne s’est pas contentée de partager son expérience : elle a lancé un appel à l’action. Elle souligne que des milliers de femmes noires et de femmes blanches sont touchées par les fibromes utérins mais que le sujet reste largement tabou.
« Nous devons rejeter la banalisation de la douleur féminine. Fini de souffrir en silence ! » a-t-elle déclaré avec force.
Engagement politique et scientifique
L’actrice a également annoncé son engagement auprès du Congrès américain, où elle a présenté un ensemble de projets de loi visant à :
– Financer la recherche sur les fibromes utérins
– Améliorer la détection précoce
– Développer des traitements moins invasifs.
En partenariat avec la Foundation for Women’s Health elle a lancé une bourse de recherche pour encourager des solutions médicales innovantes.
Un message universel
Lupita Nyong’o espère que son témoignage résonnera auprès de toutes celles qui souffrent en silence. Elle milite pour une meilleure éducation menstruelle, une reconnaissance des douleurs féminines, et une prise en charge plus humaine des maladies gynécologiques.
Son courage ouvre la voie à une conversation nécessaire sur la santé des femmes, et rappelle que même les figures publiques les plus admirées peuvent vivre des combats.
Afiya for Her
Photo : internet
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