Le Ministère de la Santé à travers le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) tient du 12 au 15 août 2025 à Koudougou, un atelier d’élaboration du plan multisectoriel de préparation et de riposte aux pandémies agents pathogènes respiratoires au Burkina Faso.
Cet atelier vise à disposer d’un document de planification afin d’aider à mieux se préparer aux futures pandémies.
En ouvrant les travaux, Dr Jessika Fleur Badini, représentante du Directeur technique du CORUS, a rappelé le contexte dans lequel le Burkina Faso fut confronté lors de la pandémie de COVID-19 et la nécessité de disposer d’un plan de préparation et de riposte aux futures pandémies.
Elle a remercié l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à travers le bureau régional de Nairobi pour l’appui technique dont bénéficie le pays pour l’élaboration de ce document stratégique.
Quant à Dr Inès Da, chargée des urgences à l’OMS, bureau du Burkina, elle a relevé que les pandémies causées par des virus respiratoires sont des évènements récurrents et constituent une menace majeure pour la santé mondiale en raison de leur imprévisibilité et de leur impact potentiellement dévastateur sur la santé, les sociétés et les économies.
Elle a mentionné également que les pandémies à COVID-19 et de grippe aviaire ont mis en évidence la menace grave que représentent les agents pathogènes respiratoires et ont révélé des lacunes importantes dans la préparation aux pandémies dans de nombreux pays. Ce qui a justifié selon elle la nécessité d’un cadre intégré de la préparation aux pandémies, fondés sur les enseignements tirés de la pandémie à COVID-19. Aussi, poursuit-elle, dans la région africaine de l’OMS, tous les pays sont exposés aux maladies respiratoires à potentiel épidémique et pandémique, notamment la grippe aviaire.
Durant les travaux, les participants issus des structures du ministère de la santé, de l’éducation, de l’économie, de la sécurité et de l’action humanitaire se pencheront sur la manière dont la préparation à une pandémie peut être renforcée au Burkina Faso pendant la période inter-pandémique suivant cinq (5) composantes à savoir, la coordination d’urgence, la surveillance collaborative, la protection de la population, les soins et l’accès aux mesures de lutte. L’activité bénéficie de l’appui technique et financier de l’OMS.
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