La Crise en Médecine au Maroc : Arrestations et Manifestations

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Rabat, 27 septembre 2024 – La crise en médecine au Maroc a pris une tournure dramatique cette semaine avec l’arrestation de 28 étudiants en médecine lors de manifestations pacifiques devant le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rabat1. Ces événements ont mis en lumière les tensions croissantes entre les étudiants en médecine et les autorités marocaines.

 

Contexte de la Crise

Depuis plusieurs mois, les étudiants en médecine, soutenus par les médecins internes et résidents, protestent contre les conditions de leur formation et les réformes proposées par le gouvernement. Les revendications incluent une meilleure qualité de formation, des conditions de travail améliorées, et une révision des réformes qui, selon eux, compromettent leur avenir professionnel2.

 

Les Manifestations et les Arrestations

Le mercredi soir, un premier sit-in devant la Faculté de médecine de Rabat a été brutalement dispersé par les forces de l’ordre, entraînant des affrontements et des arrestations. Le lendemain, les étudiants ont organisé un nouveau rassemblement devant l’hôpital Avicenne, qui a également été réprimé violemment2. Parmi les personnes arrêtées figurent Yassir Derkaoui et Yasser Akif, respectivement président et membre du Bureau des étudiants en médecine de Rabat1.

 

Réactions et Solidarité

La répression des manifestations a suscité une vague de solidarité parmi les étudiants et les professionnels de la santé au Maroc. La Coordination nationale des élèves ingénieurs et la Commission nationale des médecins internes et résidents ont publié des communiqués condamnant les actions des autorités et appelant à la libération des étudiants arrêtés12.

 

Les parents des étudiants arrêtés ont également réagi avec indignation, appelant à une mobilisation urgente pour défendre les droits de leurs enfants et dénoncer les méthodes répressives utilisées par les autorités2.

 

Perspectives d’Avenir

Alors que la première séance du procès des étudiants arrêtés est fixée au 23 octobre prochain, la situation reste tendue. Les étudiants en médecine continuent de boycotter les examens et de rejeter les solutions proposées par le gouvernement, insistant sur la nécessité de réformes profondes et d’un dialogue constructif pour sortir de l’impasse3.

 

La crise en médecine au Maroc est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontés les futurs professionnels de la santé dans leur quête de meilleures conditions de formation et de travail. La solidarité et le soutien de la communauté sont essentiels pour trouver une solution durable à cette crise.

 

1H24info.ma

2fr.hespress.com

3fr.le360.ma

4lematin.ma

 

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