Gynécologie-Obstétrique en Afrique Sub-saharienne : le Cameroun abrite le 32ème Congrès de la SOGOC -

Read Time:2 Minute, 37 Second

Le Pr Louis Richard NJOCK, Représentant du Ministre de la Santé Publique, a présidé le jeudi 11 avril 2024, la cérémonie d’ouverture du 32ème Congrès de la SOGOC.

Placé sous le Haut patronage du Ministre de la Santé Publique, le 32ème Congrès de la Société des Gynécologues et Obstétriciens du Cameroun (SOGOC) se célèbre sous le thème « La Gynécologie-Obstétrique en Afrique Sub-saharienne : Entre tradition et modernité ». En effet, en 35 ans d’existence, la SOGOC est l’une des plus anciennes sociétés savantes médicales avec 32 Congrès déjà organisés.

Pour le Président du Congrès, le Pr René Xavier PERRIN, après avoir félicité le Gouvernement Camerounais pour sa place de leader dans la sous région concernant les préoccupations liées à la santé, ce Congrès est l’occasion de se poser des questions sur les problèmes de Santé Publique dans un pays qui reste pionnier dans la Sous-région en matière de chirurgie endoscopique, de gynécologue et d’aide médicale à la procréation. Pour lui, ce qui paraissait comme un rêve au siècle dernier est devenu une routine dans certains centres aussi bien publics que privés.

Ce Congrès offre donc l’opportunité de réviser l’actualité scientifique internationale en mettant l’accent sur la santé des femmes et des mères pour leurs pratiques quotidiennes.

Dans sa prise de parole, le Pr Émile MBOUDOU, Président du Comité d’Organisation, en remerciant le Ministre de la Santé Publique pour la confiance qu’il leur a faite en les conviant à l’élaboration des documents des normes et procédures, va réitérer au Ministere de la santé le vœu de demeurer un partenaire privilégié sur lequel le gouvernement pourra toujours compter. Parce qu’un décès maternel est toujours une mort de trop, ajoute-t-il, le Cameroun a consenti d’énormes ressources dans l’offre infrastructurelle ainsi que dans la ressource humaine. Des techniques nouvelles sont apparues, de nouvelles études ont abouti, des constats nouveaux ont été faits, toute cette dynamique nécessite une sorte de « syncrétisme organisationnel » pour rendre notre système de santé plus efficient et conforme aux normes actuelles. C’est donc un moment de partage mutuel, dans une rencontre du donner et du recevoir. « Il faut apprendre pour savoir, savoir pour prévoir et prévoir pour agir « , selon la célèbre formule empruntée à Auguste Compte.

Au cours de ce Congrès, des activités de formation sur plusieurs techniques de la SOGOC, des conférences animées par des experts, des symposiums et des discussions ont eu lieu. Il s’est agit d’un moment de brassage des jeunes et moins jeunes, des experts et des apprenants, bref un instant privilégié de confrontation des idées.

Dans sa prise de parole de circonstance, le Pr Louis Richard NJOCK a réitéré la proximité du Gouvernement à la SOGOC, tout en félicitant les organisateurs pour les multiples actions menées, visant à améliorer la santé des citoyens et prioritairement la santé de la mère et de l’enfant. Par ailleurs, le Président de l’Ordre National des Médecins devra organiser des formations médicales continues obligatoires afin de permettre aux professionnels de s’arrimer aux normes internationales, a-t-il poursuivi avant de conclure en se réjouissant d’avoir assisté à l’une des cérémonies d’ouverture les plus belles.

Ministère de la Santé Publique du Cameroun