Les étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca ont déserté les amphithéâtres mardi 28 juin 2022, pour exprimer leur colère sur les réformes annoncées par le ministre de l’Enseignement supérieur, durant un sit-in organisé dans l’enceinte de la faculté. Parmi celles-ci, la réduction de la durée de formation des médecins généralistes à six ans au lieu de sept ans, ainsi que l’augmentation des effectifs de 20%. Des décisions «brusques» et prises de «manière précipitée et non concertée». D’après ces futures blouses blanches, ces mesures risquent de poser de sérieux problèmes dans les différents services hospitaliers déjà encombrés, qui accueillent jusqu’à 80 étudiants par service.
Ils ont aussi réitéré leur refus sur la réintégration des étudiants marocains de retour d’Ukraine à cause, justement, de cette situation, sans oublier les effectifs pléthoriques constatés dans les facultés et dans les centres hospitaliers universitaires (CHU). Ils dénoncent aussi la faiblesse des moyens et budgets alloués à la formation des médecins ainsi que le manque de coordination entre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé. Pour trouver des remèdes à ces maux, ces étudiants demandent une réunion d’urgence avec le ministre de l’Enseignement supérieur.
E.S
source : www.maroc-hebdo.press.ma
OTHER ARTICLES
Lutte contre le VIH : l’Afrique avance vers l’autosuffisance avec la production locale de traitements
L’UA et ses partenaires, aux côtés du Président Hichilema, dévoilent le nouveau plan continental de lutte contre le choléra
Les ministres africains de la santé appellent à une action urgente face au ralentissement des progrès dans la lutte contre le paludisme