Burkina Faso : Élimination des décès maternels et périnatals

0 0
Read Time:3 Minute, 1 Second

É𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐝é𝐜è𝐬 𝐦𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐞𝐭 𝐩é𝐫𝐢𝐧𝐚𝐭𝐚𝐥𝐬 : 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭é𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭é𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐫é𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭é𝐠𝐢𝐞

 

Le Ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, a présidé ce jeudi, 30 janvier 2025, la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’orientation des Gouverneurs, des Directeurs régionaux de la Santé et des Directeurs généraux des hôpitaux sur la Surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte (SDMPR), à Ouagadougou.

 

Organisé par le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), cet atelier vise à présenter à ces autorités la nouvelle vision du ministère pour l’élimination des décès maternels et périnatals, présenter et expliquer les arrêtés et textes réglementaires de la nouvelle vision pour l’élimination des décès maternels et périnatals.

 

Le ministère a saisi aussi l’occasion pour définir ses attentes vis-à-vis des autorités administratives au niveau déconcentré dans le cadre de la nouvelle vision pour l’élimination des décès maternels et périnatals.

 

Au cours de la rencontre, des modules sur le bilan et perspectives de la surveillance de la mortalité maternelle, périnatals et la riposte, des approches d’évaluation des pratiques professionnelles, la définition et la gestion d’un incident de santé publique, et l’historique de la surveillance-composition des comités d’audit des décès maternels, périnatals et la riposte- cycle de la SDMPR ont fait l’objet de présentation.

 

Le ministre Kargougou a souligné qu’au cours de ces dernières années, les données de la SDMPR montrent une augmentation du nombre des décès maternels, néonatals précoces et des mort-nés.

 

Il a estimé qu’en matière de décès maternels et périnatals, même un seul est inacceptable. «C’est pour cela que le ministère de la Santé a activé le CORUS pour faire en sorte que tout décès maternel soit dorénavant considéré comme un incident et géré selon le concept national des opérations de réponses aux urgences sanitaires», a précisé le ministre Kargougou.

 

Le premier responsable du département de la Santé a par ailleurs soutenu qu’il est de la responsabilité collective de veiller à ce que chaque mère, chaque nouveau-né, et partout, survive à l’accouchement, afin qu’elle et ses enfants puissent s’épanouir.

 

Quant au Dr Adama Ouattara, Incident manager dans le cadre de la lutte contre les décès maternels, périnatals et la riposte, plusieurs causes peuvent expliquer l’augmentation des décès maternels et périnatals. Pour lui, décision a été prise avec le ministre de la Santé, de transmettre régulièrement chaque semaine, le point des décès maternels et périnatals en conseil des ministres afin que les plus hautes autorités soient informées en temps réel.

 

«Dans le cadre de la surveillance lorsqu’il y a des décès maternels et périnatals au niveau des régions, les premiers responsables de la région doivent être informés. Lorsqu’il y a un audit qui a été fait et qu’on se rend compte que c’est un problème de couveuse, ou de manque de sang le Gouverneur de la région doit être informé. Pour mettre en œuvre cette politique, il eut fallu informer les gouverneurs de la nouvelle stratégie mise en place et les impliquer dans la riposte», a expliqué Dr Adama Ouattara.

 

En rappel, c’est depuis 2011 que le ministère de la Santé a entrepris la démarche de la surveillance des décès maternels, périnatals, néonatals et la riposte. Malheureusement les données de la SDMPR indiquent que le nombre de décès maternels est passé de 864 en 2021 à 905 en 2023, celui des décès néonatals de 4075 en 2021 à 7643 en 2023 et le nombre de mort-nés de 3940 en 2022 à 5458 en 2023.

 

Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique Burkina Faso

Happy
Happy
0 %
Sad
Sad
0 %
Excited
Excited
0 %
Sleepy
Sleepy
0 %
Angry
Angry
0 %
Surprise
Surprise
0 %

About Author