Depuis le début du mois de décembre, le nombre de décès hebdomadaires dus à la COVID-19 signalés est en augmentation.
Au total, au cours des huit dernières semaines, plus de 170 000 personnes sont mortes de la COVID-19.
Il ne s’agit que des décès signalés ; le nombre réel de décès est beaucoup plus élevé.
Presque exactement trois ans après avoir déclaré une urgence de santé publique de portée internationale, notre plus haut niveau d’alerte, le Comité d’urgence concernant la COVID-19 se réunira cette semaine pour déterminer si la situation actuelle constitue toujours une urgence mondiale.
Même si je ne préjuge pas de l’avis du Comité d’urgence, je reste très préoccupé par la situation dans de nombreux pays et par le nombre croissant de décès.
Bien que nous allions clairement mieux qu’il y a trois ans, lorsque cette pandémie a frappé pour la première fois, la réponse collective mondiale est une fois de plus mise à rude épreuve.
Trop peu de personnes – en particulier parmi les personnes âgées et les agents de santé – sont correctement vaccinées.
Trop de gens sont en retard pour leurs doses de rappel.
Pour trop de gens, les antiviraux restent coûteux et hors de portée.
Et trop de gens ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin.
Les systèmes de santé fragiles ont du mal à faire face à la charge que représente la COVID-19, qui s’ajoute aux soins à prodiguer aux patients atteints d’autres maladies, notamment la grippe et le VRS.
Lire la suite sur :
https://www.who.int/fr/director-general/speeches/detail/who-director-general-s-opening-remarks-at-the-media-briefing—24-january-2023#
OTHER ARTICLES
Tchad : Campagne d’opération gratuite de la cataracte à l’hôpital la refondation de Farcha
Burkina Faso : Partage d’expérience en matière de dialyse à Osaka au Japon
Le cancer du col de l’utérus : Que faut-il savoir ?