Contexte et découverte
Le Sénégal a signalé son premier cas de mpox de l’année 2025, détecté chez un ressortissant étranger arrivé dans le pays la semaine précédente .
État de santé du patient
Les autorités sanitaires rapportent que le patient est dans un état clinique stable, placé en isolement, et reçoit les soins nécessaires .
Traçage et suivi des contacts
À l’heure actuelle, aucun autre cas n’a été détecté. Les autorités ont mis en place un suivi auprès de 25 personnes identifiées comme contacts rapprochés .
Caractéristiques du virus mpox
La variole simienne (mpox) est une infection virale généralement bénigne, bien que des formes graves soient possibles dans de rares situations. Elle se transmet principalement par contact étroit, notamment :
-contact direct avec les lésions cutanées ;
-échanges de gouttelettes respiratoires ;
-objets contaminés .
Les symptômes typiques incluent une fièvre, des maux de tête, de la fatigue, ainsi que des lésions cutanées pustuleuses .
Contexte global et alerte sanitaire
En août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait une nouvelle fois déclaré le mpox urgence de santé publique de portée internationale, en lien avec une flambée en République démocratique du Congo et sa propagation dans les pays voisins .
Le cas survenu au Sénégal s’inscrit dans une dynamique de vigilance renforcée en Afrique de l’Ouest, où les systèmes de santé sont fragiles et les mouvements transfrontaliers fréquents .
Pourquoi cette détection est-elle préoccupante ?
1. Risque de propagation régionale
Le patient étant un étranger, cela rappelle l’importance du dépistage à l’arrivée pour éviter une dissémination locale.
2. Réactivité des autorités sanitaires sénégalaises
Isolation rapide du malade et traçage des contacts témoignent d’une bonne capacité de réponse.
3. Surveillance soutenue nécessaire
Le suivi des 25 personnes contactées est crucial pour maîtriser la situation et détecter d’éventuelles nouvelles infections.
Perspectives et recommandations
Pour les autorités sénégalaises et locales
-Maintenir une surveillance active des contacts pendant la période d’incubation (généralement 5 à 21 jours).
-Renforcer les capacités des structures sanitaires pour la prise en charge des cas (diagnostic, isolement, traitement).
-Informer le public sur les modes de transmission et symptômes du mpox afin de favoriser une identification rapide des cas potentiels.
Pour les voyageurs et acteurs internationaux
-Adapter les mesures de dépistage aux points d’entrée selon la situation régionale.
-Encourager la coopération transfrontalière pour partager les données épidémiologiques.
Le Sénégal affronte son premier cas confirmé de mpox en 2025, avec un patient isolé et stable, et une vingtaine de contacts sous surveillance. Si la situation est actuellement contenue, la vigilance reste de mise, en particulier dans la région de l’Afrique de l’Ouest, où les systèmes de santé sont souvent sous pression.
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