La Mauritanie fait face chaque année à plusieurs situations d’urgence de santé telles que la dengue, la fièvre de la Vallée du Rift, la COVID19, etc. Les conséquences sont parfois lourdes à gérer, pour les familles, le système de santé, avec des cas de maladies, voire de décès.
Pour l’OMS, il n’y a aucune fatalité avec les urgences de santé publique si on a des ressources humaines qualifiées. C’est le sens de la formation qui se tient actuellement au CNOUSP, Centre National d’Opérations d’Urgences de Santé Publique, à Nouakchott.
La formation a débuté ce lundi 13 juin 2022 et va se poursuivre jusqu’au vendredi 25 juin 2022. En fait, c’est le 1er d’une série qui va durer plusieurs semaines. Cet atelier est animé par un pool d’experts de l’OMS en charge de la coordination et de la gestion des urgences venant du Sénégal, du Burundi et de la Côte d’ivoire. Ils utilisent les ressources logistiques mises à disposition par le Centre. Les approches participatives sont privilégiées ainsi que la méthodologie andragogique.
Les 50 experts fonctionnaires mauritaniens, tous sélectionnés sur la base de critères rigoureux, viennent de plusieurs domaines : laboratoires ; hôpitaux ; pharmacies, santé publique et épidémiologie, communications des risques. Ils proviennent des départements ministériels membres du comité « One-Health » ou «une seule santé ». Ce concept est une approche qui combine la santé humaine, la santé animale et l’environnement.
La présente formation est soutenue par le projet AVoHC (Corps Sanitaire des Volontaires d’Afrique) de l’OMS.
Il est à noter que la Mauritanie fait partie de 5 pays choisis par l’OMS pour lancer cette initiative. Dans ce cadre, 8 véhicules ont déjà été remis au ministère de la Santé. Du reste, il est prévu une cérémonie officielle de sortie des 50 personnes formées. La cérémonie sera présidée par les plus hautes autorités du ministère de la Santé.
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