Chaque année, le mois de novembre est institué mois sans tabac pour motiver un engagement collectif pour arrêter de fumer. En Afrique, où le tabagisme devient un problème de santé publique, cette initiative vient à point nommé. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) révèle que le nombre de fumeurs en Afrique subsaharienne pourrait augmenter de 40% d’ici 2030 si aucune mesure significative n’est prise.
Bien que cette campagne porte principalement sur le tabac il est à noter qu’elle concerne également la consommation de chicha et autres pourvoyeur du même genre.
Il faut noter que ces substances causent non seulement des maladies cardiovasculaires et pulmonaires mais impact également le développement économique.
Cette année en Afrique, plusieurs pays ont lancé leurs propres campagnes et ont pris des mesures pour la cessation de la consommation du tabac et de ses dérivés. Le Nigeria a mis en place des lignes d’assistance téléphonique et des cliniques spécialisées pour le sevrage. D’autres pays comme le Sénégal, le Burkina Faso, l’Afrique du Sud ne sont pas en reste et ont développé leurs propres initiatives.
L’utilisation du digital est beaucoup plus marquante cette année car de nombreuses campagnes utilisent des outils numériques pour offrir des conseils, des encouragements et des ressources pratiques. Les réseaux sociaux sont largement utilisés offrant des plateformes de soutien communautaire et aidant les acteurs à se motiver mutuellement.
Malgré toutes ses initiatives, des défis persistent. L’accessibilité des dérivés du tabac à moindre coût et leur publicité ainsi que la faible porté des sensibilisations aux dangers du tabagisme sont des obstacles majeurs.
Le mois sans tabac représente une opportunité précieuse pour les pays africains de combattre le fléau du tabagisme. En unissant les efforts a travers le continent et en mobilisant les ressources adéquates, il sera possible de réduire le nombre de fumeurs et d’améliorer la santé publique globale.
Afiya
OTHER ARTICLES
Tchad : Inspection des structures sanitaires pour s’assurer de leur bon fonctionnement pendant les fêtes
Sénégal : Financement de pharmaciens d’officine par la DER/FJ
Tchad : Santé maternelle et infantile : mise en place des unités Kangourou et la technique du tamponement intra uterin