Nouveau mois nouveaux défis sur le plan sanitaire et médical au sein de notre cher continent -

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Nouveau mois nouveaux défis sur le plan sanitaire et médical au sein de notre cher continent. Le mois écoulé a décidé de nous en donner du fil à retordre:
L’épidémie de la maladie à virus Marburg au Ghana, une première dans le pays ;

L’epidemie de rougeole déclaré en République Démocratique du Congo avec plus de 2500 cas dont 20 décès enregistrés au Kasaï-Oriental;

En Tanzanie, l’épidémie mystérieuse qui a tué trois personnes dans la région de Lindi, et qui serait la leptospirose, ou fièvre de Mgunda, transmise par les rats;

la question épineuse de la prise en charge, de la vaccination et du dépistage précoce des hépatites virales, ainsi que de la charge de morbidité en Afrique des souches B et C plus meurtrières…

Et le Liberia qui a confirmé le 23 juillet, un cas de monkeypox, via son laboratoire national de référence en santé publique: le premier cas depuis 2018 pour ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Tant de situation sanitaire qui en ont mis à rude épreuve les systèmes de santé africain. Cependant tout n’est pas à jetter. Il convient de saluer l’effort de partenariat entre le Burkina Faso et le Niger lors de la quatrième mission de chirurgie cardiaque au Burkina Faso pendant laquelle deux (2) éminents chirurgiens cardiovasculaires de l’Hôpital Général de Référence de Niamey, Dr Daouda AMADOU et Dr Mahamadou Hima ABOUL KADER ont été invités par leur collègue, Dr Adama SAWADOGO, chef de service de la chirurgie cardiovasculaire, pour participer à la quatrième mission de chirurgie cardiaque qui s’est déroulée du 14 au 28 juillet 2022 au CHU de Tengandogo.
Aussi, des progrès remarquables en matière de vaccination systématique ont été enregistré dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Mali) concernant la diphtérie, le tétanos et la coqueluche.

Mais des efforts reste à faire. Alors ce nouveau mois doit être l’occasion pour les ministères de la santé de chaque pays africains de se remettre en question et de se poser les bonnes questions. L’une d’elle étant comment rendre réelle et satisfaisante le droit à la santé de chaque population.

Dr Samira KILANYOSSI